Que le chemin est long pour se débarrasser de cette vision passive et lâche du "C'est comme ça" qu'on entend si souvent. L'indépendance, la capacité d'analyse et celle d'imaginer des solutions sont les bases d'un esprit sain en tout environnement démocratique et évolutif.
Le "C'est comme ça" est le stade primitif ultime de la lâcheté intellectuelle du paresseux. La citation la plus connue de Robert Kennedy est tellement significative du chemin à parcourir :
"Certains voient le monde tel qu'il est et se demandent pourquoi. Je vois les choses telles qu'elles pourraient être et demande pourquoi pas."
Tout est dit. Robert Kennedy critique le "pourquoi" de s'arrêter au milieu du chemin intellectuel et de ne pas aller à la proposition et "pourquoi pas" et nous on n'en est même pas au "pourquoi" avec le "C'est comme ça" !
Un pays où on ne cite personne est un pays où on ne se recherche pas des modèles... C'est drôle le premier compliment qu'on entend aux Etats-Unis sur Obama est "He's inspiring me..."
28 juin 2008 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Il aura mis le temps mais quel beau discours de soutien de la part d'Al Gore à Barack Obama :
17 juin 2008 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
C'est le meilleur journaliste intervieweur américain qui vient de décéder et à force de le suivre quotidiennement et prendre plaisir à ses questionnaires méticuleusement préparés, je m'étais attaché à ce personnage exceptionnel. Il va nous manquer. Il n'avait que 58 ans... Il faisait partie du trio magique de MSNBC avec Chris Matthews et Keith Olbermann. Tim Russert pratiquait du journalisme que nous ne connaissons même pas en France... Vraiment dommage.
15 juin 2008 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est toujours intéressant de voir comment on nous analyse de l'étranger, en l'occurence des Etats-Unis (Source Washington Post) :
French President Nicolas Sarkozy's ruling party appeared to suffer major losses in municipal elections across the country Sunday in what some voters and public surveys described as a rebuke of his personal escapades and uneven economic programs.
Voting returns and exit polls indicated that Socialist candidates could unseat members of Sarkozy's ruling Union for a Popular Movement in key towns in runoff elections next Sunday and were easily maintaining their power bases in Paris and Lyon, the country's third-largest city.
Nine months after his inauguration, Sarkozy has become such a liability to his party that most of its candidates shunned his support and some stripped the governing party's labels from their Internet sites and campaign literature.
Socialist leader Fran¿ois Hollande said voters sent "a warning to the president of the republic and the government on the policies conducted over the past nine months."
Prime Minister Fran¿ois Fillon, who represents the ruling party, accused the opposition of attempting to confuse national issues with local elections and vowed, "We will continue our reform policies."
But the ruling party's general secretary, Patrick Devedjian, conceded on national television that the results were "not good."
"In cities where the left was in power, it is now reinforced," saidBrice Teinturier, deputy general director of the TNS-Sofres polling group. "If the second round gives an even clearer advance to the left, it will be difficult for the president to say that this defeat is not questioning his policies."
Sarkozy, who was elected on promises to energize France's workplaces and restore its image, has only marginally advanced his proposals. But according to voters and opinion polls, his handling of his private life is primarily responsible for approval ratings that have plunged to 37 percent.
The main criticism is more about "image than politics," said Jean-Daniel Levy, joint director of the CSA opinion polling organization. "However, the question of decreasing purchasing power has also become a key concern that the government hasn't managed to defuse."
In a drama carried out in the mainstream media, Sarkozy divorced his wife a few months after his election, then four months later married an Italian model-turned-singer, Carla Bruni, whom he had known for 80 days.
This month, he stunned the public when he cursed out a man who had refused to shake his hand at an agricultural fair.
"My main motivation to vote today was to voice my discontent toward our government and president," said Christelle Depre, 27, a biology student on his way to vote for Socialist candidates at a school in central Paris.
Sunday's election was the first round of voting for 36,783 mayoral positions nationwide, as well as 515,000 local council seats. Even though the local elections are largely fought over such issues as schools and garbage pickup, many of the races were considered a referendum on Sarkozy's presidency.
The ruling party, which entered the elections holding 55 percent of towns with populations of at least 30,000, was expected to lose many of its town halls.
Almost half the members of the French National Assembly are mayors,and at least 20 of Sarkozy's cabinet ministers and deputy ministers were running for mayor in their home political bases.
10 mars 2008 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Les médias et spécialistes français seront les derniers à s'en rendre compte comme d'habitude parce qu'ici on s'arrête à Hillary "femme" et Obama "noir". Hillary la super favorite et Obama l'outsider... C'est apparemment fatigant pour eux d'aller plus loin...
Qui a pris la peine d'écouter pendant plusieurs heures tous les discours des 2 candidats facilement accessibles sur YouTube ? Ici pour ceux que ça intéresse :
http://www.youtube.com/profile_videos?user=BarackObamadotcom
Il y a quelques années j'écoutais beaucoup les discours des grands leaders de Kennedy à Gandhi en passant par les Martin Luther King etc... sur www.audible.com où certains s'écoutent même gratuitement. Contrairement aux clichés je pense que les Hommes continuent à jouer un grand rôle dans leurs destins et dans nos destins collectifs. Barack Obama est beaucoup plus qu'un immense orateur. Son humanité est réelle. Il a le jugement juste et le courage de les exprimer en contre-courant. Il a "l'intelligence du bon sens". Une histoire personnelle riche d'expériences rendant humble. Il a la chance d'être soutenu par une femme extraordinaire et la liste est très longue...
2 questions importantes pour la suite des primaires :
1- Mme Hillary Clinton a peut-être encore des délégués d'avance, mais la cinétique de victoires est largement en faveur d'Obama (17 victoires sur les 25 derniers états).
2- Le financement d'Hillary vient de gros donneurs de départ avec faible ravitaillement si le vent tourne. Obama lui bénéficiant de petits dons mais de très nombreux donneurs de base, voit même ses finances en augmentation. Pour imager, Hillary manque d'essence pour avoir roulé trop vite avec une stratégie d'étouffement précoce d'Obama. Cela n'ayant pas marché, paradoxalement même cet aspect financier pourrait jouer en faveur d'Obama.
Personne n'arrête un type dont le slogan est "Yes We Can" ! Obama avait sorti un livre au titre similaire "Audacity of hope" ; ça en dit long sur son état d'esprit. De plus l'expérience montre que ce sont ceux qui sont "pour" des valeurs qui gagnent et non ceux qui attaquent la concurrence...
Ecoutez au moins les 6 dernières minutes du discours d'Obama ici en Virigine c'est du très grand :
Ici Barack Obama est chez le fameux Jon Stewart de "The Daily Show" :
11 février 2008 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
08 février 2008 dans Science | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Abu Bakr Mohammad Ibn Zakariya al-Razi, connu aussi comme Al-Razi, ou Ar-Razi, ou Ibn Zakaria (Zakariya) ou (en latin) comme Rhazes et Rasis, (865-925) fut un scientifique pluridisciplinaire iranien qui a énormément contribué dans les domaines de la médecine, l'alchimie et la philosophie. Alchimiste devenu médecin, il aurait isolé l'acide sulfurique et l'éthanol dont il initia l'utilisation médicale. S'agissant de la pratique médicale, il a vigoureusement défendu la démarche scientifique dans le diagnostic et la thérapeutique et a largement influencé la conception de l'organisation hospitalière en lien avec la formation des futurs médecins. Empiriste et rationaliste, il fut l'objet de nombreuses critiques pour son opposition à l'aristotélisme et sa libre-pensée vis-à-vis de la religion.
Ce que pensait Zakarya Razi des religions :
(Encore un qui doit se retourner dans sa tombe à chacun de ses expositions à l'Institut du Monde Arabe)
Il y a pas mal d'humour dans ses écrits à mon avis...
Razi wrote three books dealing with religion; they were: The Prophet's Fraudulent Tricks, The Stratagems of Those Who Claim to Be Prophets (Arabic حيل المتنبيين), and On the Refutation of Revealed Religions (Arabic مخارق الانبياء). He offered harsh criticism concerning religions, in particular those religions that claim to have been revealed by prophetic experiences. Razi asserted that "[God] should not set some individuals over others, and there should be between them neither rivalry nor disagreement which would bring them to perdition."[6] He argued,
On what ground do you deem it necessary that God should single out certain individuals [by giving them prophecy], that he should set them up above other people, that he should appoint them to be the people's guides, and make people dependent upon them?[6]
Concerning the link between violence and religion, Razi expressed that God must have known, considering the many disagreements between different religions, that "there would be a universal disaster and they would perish in the mutual hostilities and fightings. Indeed, many people have perished in this way, as we can see."[6]
He was also critical of the lack of interest among religious adherents in the rational analysis of their beliefs, and the violent reaction which takes its place:
If the people of this religion are asked about the proof for the soundness of their religion, they flare up, get angry and spill the blood of whoever confronts them with this question. They forbid rational speculation, and strive to kill their adversaries. This is why truth became thoroughly silenced and concealed.[6]
Al-Razi believed that common people had originally been duped into belief by religious authority figures and by the status quo. He believed that these authority figures were able to continually deceive the common people "as a result of [religious people] being long accustomed to their religious denomination, as days passed and it became a habit. Because they were deluded by the beards of the goats, who sit in ranks in their councils, straining their throats in recounting lies, senseless myths and "so-and-so told us in the name of so-and-so..."[6]
He believed that the existence of a large variety of religions was, in itself, evidence that they were all man made, saying, "Jesus claimed that he is the son of God, while Moses claimed that He had no son, and Muhammad claimed that he [Jesus] was created like the rest of humanity."[6] and "Mani and Zoroaster contradicted Moses, Jesus and Muhammad regarding the Eternal One, the coming into being of the world, and the reasons for the [existence] of good and evil."[6] In relation to the Hebrew's God asking of sacrifices, he said that "This sounds like the words of the needy rather than of the Laudable Self-sufficient One."[6]
On the Quran, al-Razi said:
You claim that the evidentiary miracle is present and available, namely, the Koran. You say: "Whoever denies it, let him produce a similar one." Indeed, we shall produce a thousand similar, from the works of rhetoricians, eloquent speakers and valiant poets, which are more appropriately phrased and state the issues more succinctly. They convey the meaning better and their rhymed prose is in better meter. ... By God what you say astonishes us! You are talking about a work which recounts ancient myths, and which at the same time is full of contradictions and does not contain any useful information or explanation. Then you say: "Produce something like it"?! [6]
From the beginning of the human history, all of those who claimed to be prophets were, in his worst assumption tortuous and devious and with his best assumption had psychological problems.
25 janvier 2008 dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Cinq cents ans après, la vérité s'impose. La Joconde est bel et bien la Joconde, cette «Mona Lisa» évoquée par Giorgio Vasari, dont le témoignage n'a jamais totalement convaincu les experts et autres amateurs d'hypothèses rocambolesques.
Un manuscrit découvert à Heidelberg semble apporter la preuve de l'identité de la femme au sourire mystérieux. En octobre 1503, Agostino Vespucci, un fonctionnaire florentin, tombe à la lecture de son édition des œuvres de Cicéron sur un passage consacré au grand peintre grec Apelle. En marge du texte, il le compare à son contemporain Léonard de Vinci, qui, note-t-il, est en train de travailler à trois tableaux dont un portrait de «Mona Lisa del Giocondo».
C'est le nom que Vasari relate une cinquantaine d'années plus tard, mais de seconde main et sans jamais avoir vu l'œuvre. Sa thèse est toujours passée pour la plus vraisemblable, et elle doit maintenant être considérée comme acquise. Léonard a bel et bien fait le portrait de Lisa Maria Gherardini, née le 15 juin 1479 via Sguazza, à Florence, troisième épouse du marchand de soie Francesco del Giocondo, de quatorze ans son aîné. La peinture pourtant n'est jamais arrivée entre les mains de son commanditaire. Pour des raisons passablement mystérieuses, Léonard l'a emportée en France en 1516, où il l'a vendue à François Ier. Elle a été accrochée à Amboise, Fontainebleau et Versailles avant d'aboutir au Louvre.
Des générations d'historiens de l'art ont émis une noria d'hypothèses sur l'identité de la Joconde. Isabelle d'Aragon a été citée, tout comme Caterina Sforza ou Isabelle d'Este. D'autres ont cru en un autoportrait travesti de l'auteur lui-même. Et certains n'ont pas hésité à y voir le compagnon de longue date de Léonard, Gian Giacomo de Caprotti, qu'il appelait «il Salai», affirmant à l'appui de leurs gloses que «Mona Lisa» n'était qu'une anagramme de «mon Salai».
La découverte de Heidelberg a déjà été mentionnée, il y a deux ans, dans un catalogue raisonné où l'affaire est passée tout à fait inaperçue. Veit Probst, le directeur de la bibliothèque de l'université, s'apprête à publier une étude plus fouillée à ce sujet. (source lefigaro)
16 janvier 2008 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Beaucoup invoquent cette notion de "pénibilité" dans la détermination de l'âge de départ à la retraite et rappellent l'espérance de vie très variable d'une catégorie à l'autre de la population. Les catégories citées sont celles des ouvriers, des cheminots, etc... mais qui peut se permettre d'évaluer cette notion subjective de pénibilité ? A part mesurer par électroencéphalogramme le stress ressenti par un individu pendant son travail, je ne vois aucune manière de connaître le stress réel. Et encore, ce ne serait qu'une notion personnelle de ressenti face à son activité plus ou moins choisie.
Qu'en serait-il des catégories à faible espérance de vie sans rapport direct avec la profession, comme l'obésité, le diabète, le tabagisme, l'alcoolisme ou les antécédents familiaux de cancer ou de maladies cardio-vasculaires... ?
Les diabétiques, obèses, fumeurs, alcooliques, hypertendus... devraient partir en retraite plus tôt pour tenir compte de leurs plus faibles espérances de vie !!?
C'est la raison pour laquelle je trouve cette notion de "pénibilité" ou le rappel des espérances de vie de catégories diverses ridicule. "On meurt quand on meurt", c'est une des lois universelles aussi naturelle que la naissance, et cela dépend de multitudes de facteurs et de hasard aussi, et le départ à la retraite ne devrait pas en tenir compte. La "pénibilité" est un argument de corporatismes qui ne sait plus comment défendre des situations qui n'ont plus d'explications réelles en 2007 (le plus connu étant la fameuse "prime du charbon" alors que les trains sont devenus électriques). Il n'y a qu'un principe qui tienne : Nous vivons de plus en plus longtemps et devons naturellement travailler de plus en plus longtemps sans que ce soit un drame. Le travail est la vie et non une punition.
17 novembre 2007 | Lien permanent | Commentaires (21) | TrackBack (0)
Cette note fait suite aux 2 premières étapes :
http://alexandre.typepad.com/alexandre/2007/01/tout_le_monde_e.html et
http://alexandre.typepad.com/alexandre/2007/01/1re_tape_je_me_.html
et dans le cas où la décision de se lancer est prise voici la suite ; le prototypage primaire, la recherche d'antériorité et comment déposer son Brevet ? A nouveau ces petits conseils ne sont pas des paroles bibliques mais provenant simplement de mes expériences et rencontres des 5 dernières années. Je les considère tout de même sincèrement meilleurs que ceux que de vieux prétentieux qui n'ont rien inventé depuis 30 ans me donnaient dans des "institutions" et "associations d'inventeurs" à la con... Les livres, les échanges avec d'autres inventeurs dans les salons d'invention et divers professionnels industriels, financiers... sont les meilleures sources d'informations. Le meilleur conseil est ECOUTER ATTENTIVEMENT TOUT LE MONDE MAIS N'OBEISSEZ A PERSONNE.
Prototypage primaire :
Je dis primaire car le prototypage secondaire final demande des moyens et devra être réalisé en équipe dans des laboratoires spécialisés. Le prototypage (mise au point de prototypes) primaire est indispensable dans certaines disciplines et sert à vérifier la faisabilité de l'invention (car on a parfois des surprises ;-) ) et déterminer les formes et dimensions limites qui seront enregistrées dans la rédaction du Brevet.
Un Brevet est pour être bref ; un document juridique décrivant un objet constituant un moyen de mis en oeuvre de l'invention. Il a un titre, un résumé, des schémas, un développement et des "Revendications" sa partie la plus importante et qui est examiné en cas de litige.
Définition Recherche d'Antériorité :
C'est tout simplement chercher dans les bases de Brevets du dernier siècle pour vérifier que votre invention est réellement originale. La Recherche d'Antériorité définitive se fait par l'Office Européen de Brevets et rendu 9 mois après la demande.
Comment effectuer la recherche d'antériorité :
Vous pouvez effectuer vos recherches dans les bureaux de l'INPI (j'y ai passé 3 semaines en 2004...) au 26bis rue St Petersbourg 75008 Paris ou plus confortablement sur internet chez vous. L'INPI a l'avantage de disponibilité de livres qui peuvent aider... Oubliez les services français et européens qui sont incomplets et payants (!!!) étonnants pour des politiques qui disent vouloir favoriser la recherche et l'innovation... Allez sur l'excellent site américain complet et gratuit : http://www.uspto.gov
Les Brevets se recherchent par mots clefs contenus dans le titre. Très important pour la recherche d'essayer TOUS LES MOTS CLEFS IMAGINABLES EN ANGLAIS sinon c'est l'échec assuré de risquer de passer à côté de brevets importants. Par exemple dans mon cas il s'agissait d'un dilatateur nasal et les 2 mots "dilatateur" et "nasal" ne donnent même pas 5% des Brevets à consulter qui représenteraient un danger potentiel. Il faut aussi : "appareil" (nasal), "dispositif"... en Français et "nasal", "dilator" (dilatateur en anglais), "device" (appareil), "nostril", "expander", etc, etc... et il faut prendre son temps (plusieurs semaines intensives).
N'hésitez pas à mettre tous les mots qui pourraient se rapporter à votre invention en anglais aussi et en tenant compte qu'en 1930 par exemple certaines expressions anlaises pouvaient désigner un objet... C'est très difficile mais indispensable si vous ne voulez pas dépenser 10.000 euros et 9 mois d'efforts pour la désillusion de voir que votre invention existait déjà...!
Qu'est-ce qu'un Conseil en Brevet ? Comment le choisir ?
Ce sont des spécialistes dans un domaine (mécanique, chimie, informatique, médecine...) qui ont fait en plus des études de droit. Le Brevet doit OBLIGATOIREMENT ETRE REDIGE PAR UN SPECIALISTE car il s'agit d'un texte juridique qui sera examiné par des avocats de grandes sociétés multinationales pour essayer de le contourner, alors celui qui vous dit de le rédiger vous même est un crétin ! C'est suicidaire. Choisissez un excellent Conseil en Brevet dans un Cabinet de Conseils en Brevets international (pour la suite). A l'INPI ils sont interdits de vous donner des conseils sur ce choix et seulement après avoir lourdement insisté auprès d'une responsable avec qui j'avais sympatisé, elle m'a donné 4-5 noms... Les cabinets parisiens Plasseraud et Santarelli sont très bons mais il y en a d'autres. Choisissez de grands Cabinets qui ont des services de traduction et ne vont pas disparaître 4 ans aprsè ! Un Brevet a une durée de vie de 20 ans alors ce choix est un peu un mariage ;-) J'avais rencontré 3 Conseils et demandé des devis comparatifs sur 3 ans, c'est très important. En plus de sa spécialité qui doit correspondre à votre invention, voyez votre feeling avec la personne. Il ne doit pas seulement être réputé mais DISPONIBLE. Si c'est pour vous retrouver avec le (la) jeune collaborateur (trice) inexpérimenté(e), ce n'est pas la peine de payer le prix du "Grand Maître" !
Petite précaution AVANT de rencontrer le premier Conseil en Brevet :
Il existe des rumeurs (pouvant être fondées) de fuites provenant de responsables de l'INPI vers des services de recherche et développement de grandes sociétés à l'affût des nouvelles idées... alors sans aucune paranoïa je vous conseille de déposer une Enveloppe Soleau (ne coûte que 5 euros à l'INPI et le mode d'emploi est dedans) ou simplement une recommandée à vous même ou encore avec un huissier... On ne sait jamais. Un Brevet important génère plusieurs milliards d'euros et à ce prix l'honnêteté de certains chavire... Soyez très prudents.
17 février 2007 dans Invention | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
J’aime tous les mots, formulations et citations nous poussant à donner le meilleur de nous :
N’avoir peur de rien. Optimisme. Enthousiasme. Tout est toujours possible ; pour l’impossible ça prendra juste un peu plus de temps. Confiance. Réflexion. Sérénité. Détermination. Désir ardent. Imagination. Action. 6e sens. Objectifs. Plan d’actions. Cerveau collectif. Synergie. Equipe. Esprit. Table ronde. Persévérance. Concentration. Effort. Décision.
"En pleine angoisse, ne perds jamais l'espoir, car la moelle la plus exquise est dans l'os le plus dur."
"Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux."
"Tout problème recèle en lui un bienfait considérable qui peut enrichir nos vies, car des réalisations encore plus grandes nous attendent. Lorsqu'une porte se ferme, il faut en ouvrir une autre."
"Et pourquoi ne pas réussir un bon échec ! Il est heureux de tomber à terre si votre main rencontre un diamant."
"L'échec crée le changement: Pour changer de vie, il faut avoir une idée précise, ou bien être désespéré."
"Si vous fermez la porte à toutes les erreurs, la vérité restera dehors."
"Les spécialistes de l'aéronautique disent que les bourdons ne devraient pas pouvoir voler en raison de leur trop grand poids par rapport à la taille de leurs ailes. Et pourtant les bourdons volent ! Ils "ne savent pas" qu'ils sont incapables de voler."
"L'esprit peut réaliser tout ce à quoi il croit, tout ce qu'il peut concevoir."
"Ceux qui conquièrent sont ceux qui s'en croient capables."
"Rien au monde ne remplace la persévérance. Ni le talent: rien n'est plus triste que l'échec d'un être talentueux. Ni le génie: il est proverbial que le génie frise la folie. Ni l'éducation: le monde est rempli d'épaves humaines très bien éduquées. Seules la persévérance et la détermination sont omnipotentes."
"Je ratais neuf choses sur dix. Je ne supportais pas l'échec, et c'est pourquoi j'ai travaillé dix fois plus."
"II vaut mille fois mieux avoir une vie en dents-de-scie, marquée par de nombreux échecs, et avoir ainsi une chance d'accomplir de grandes choses, de connaître l'ivresse du triomphe, que de rentrer dans le rang de ces pauvres esprits qui ne réussissent pas grand-chose ni n'éprouvent de grandes souffrances, car ils vivent dans cette vaste zone d'ombre où l'on ne connaît ni la victoire, ni la défaite."
"Nous sommes plus grands que tout ce qui peut nous arriver."
"Le succès est un échec inversé, Un ciel bleu qui chasse les nuages du doute, Et tu ne peux jamais savoir à quel point tu es près du but, car il peut être proche alors qu'il semble éloigné. Aussi, continue à te battre, même sous les coups les plus rudes, Car c'est quand les choses s'aggravent qu'il ne faut surtout pas abandonner."
"Lorsqu'on pense avoir épuisé toutes les possibilités, se souvenir qu'il en reste toujours au moins une."
"Les temps difficiles ne durent pas, mais les gens coriaces, oui."
Sois audacieux, et des forces insoupçonnées te viendront en aide."
"Le moyen le plus sûr d'échouer consiste à ne rien entreprendre.
"Un problème sans solution est un problème mal posé."
05 février 2007 dans Rediffusions ! | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Nous vivons une époque formidable. En faisant des recherches sur le dit "plus grand inventeur de tous les temps" (après Léonard De Vinci) ; Thomas A. EDISON (1847-1931), l’homme aux 1093 brevets, j'ai appris qu'un livre regroupait une sélection de ses idées sociales et philosophiques, choisies parmi les notes, les déclarations et les observations du grand inventeur.
Je suis toujours intéressé par les écrits de ce type de personnage par leur signification très nette d’actualité. Ça nous fait souvent prendre du recul par rapport à notre époque et le passé est une lampe (pas de jeu de mots avec ampoule électrique) nous illuminant le futur…
"Chaque homme a une spécialité, une aptitude particulière pour un travail qu’il sait faire mieux que tout autre chose. Et pourtant, la plupart des gens ne parviennent jamais à trouver l’occupation qui leur conviendrait le mieux. Le plus souvent, cela provient du fait qu’ils ne réfléchissent pas suffisamment. Trop d’hommes se laissent pousser passivement par les circonstances à accepter n’importe quel emploi, qu’il corresponde ou non à leurs capacités ; et lorsqu’ils n’arrivent pas à un résultat satisfaisant, ils s’en prennent à tout le monde, sauf à eux-mêmes.
Les hommes qui ne réussissent pas sont presque toujours des incapables, des êtres sans aucune envergure et qui n’ont jamais voulu faire le moindre effort pour perfectionner leurs facultés intellectuelles.
Tout comme nos muscles, notre cerveau est susceptible d’être développé, si l’on veut seulement se donner la peine d’entraîner l’esprit à penser.
Pourquoi tant d’hommes n’arrivent-ils jamais à rien ? Parce qu’ils ne réfléchissent pas.
J’ai décidé de faire afficher partout dans mon usine la phrase suivante : "L’homme ne recule devant aucun expédient pour s’épargner le travail de penser."
Et c’est incontestablement vrai. Il ne se passe guère un seul jour sans que je constate, une fois de plus, la lamentable exactitude de cette parole."
Et effectivement cette citation de Sir Joshue Reynolds était réellement affichée dans chaque pièce du laboratoire d’Edison où travaillaient 5000 personnes ! On la voit encore aujourd’hui, placée bien en vue, dans sa bibliothèque ! ;-)
Et pour ceux qui se demandent de quelle usine Edison parle… Il est le fondateur de GENERAL ELECTRIC…
Le passage cité provient de la page 142 de son livre "Mémoires et observations" qui n’est hélas plus édité. Vous pouvez l’acheter comme moi chez :
"Livres Anciens" N. DARREAU
9, Place Saint Pierre B.P. 47
71002 MACON Cedex FRANCE
Tél. 03 85 39 28 00
Celui que j’ai acheté est le N° 13 d’une édition limitée à 60 exemplaires imprimé en 1949 et vendu seulement 51 euros comprenant les frais d’expédition. C’est du papier alfa avec cette bonne odeur de vieux papier sentant mieux que le Chanel N°5… ;-) Ça donne envie de lire… et je trouve ça formidable de pouvoir assis chez soi, trouver et se procurer ce genre de perles…
04 février 2007 dans Rediffusions ! | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Et non l'image au dessus n'est pas celle d'une dent extraite mais une réalisation en multiples couches de céramiques et de colorants... Cette note est consacrée au Laboratoire Bernard Rodrigues, artistes prothésistes avec qui j'ai eu la chance de travailler jusqu'à ma récente retraite dentaire. Dès le départ j'ai aimé une chose particulière, leur passion et efforts invisibles. Ils mettent des teintes naturelles à des zones jamais vues ! C'est le signe incontesté des passionnés. Vous trouvez une série de photos qui montrent la création couche par couche d'une dent en céramique.
A l'heure où des dentsites français travaillent souvent avec des prothésistes chinois ou en Afrique du nord pour faire des économies et où même des prothésistes français sous-traitent des couronnes dans ces pays, il y a des passionnés comme eux qui prennent du temps pour aller au delà du résultat voulu. Pour moi c'est de l'art. Si vous voulez les plus belles couronnes ou bridges, demandez à votre dentiste de la réaliser avec eux, J'EN PRENDS LA RESPONSABILITE ! ;-)
Coordonnées :
Laboratoire Rodrigues 30, rue Dantzig 75015 Paris Tél: 01 56 36 00 46
02 février 2007 dans Amitié | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Allez on commence le feuilleton commencé 2 notes avant (21 janvier) et cette note est une introduction et des éléments de réflexion à mettre en "pour et contre" sur la balance afin déjà de décider si on se lance dans la réalisation de son invention ou pas ? Voici les qualités que l'invention et l'inventeur devraient tenter d'avoir pour réussir. Il n'est bien entendu pas indispensable de posséder l'ensemble de ces qualités, mais plus et mieux ces principes existent, et meilleures seront les chances de succès. Donc ne soyez pas effrayés de la liste, c'est comme à l'école, il faut une bonne moyenne pas forcément 20/20 partout.
Tout d'abord qu'est-ce qu'une invention ou un Brevet ? Une idée n'est pas une invention, ce sont "les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre" qui sont brevetables. Thomas Edison n'a pas breveté la lumière mais l'ampoule électrique. Les tubes "Néon" sont un autre moyen d'atteindre le même objectif d'intensité lumineuse d'origine électrique, donc même si le Brevet de l'ampoule électrique d'Edison était encore valable, ils l'auraient contourné. C'est la raison pour laquelle les inventions sont des objets et les Brevets des descriptions d'objet prévoyant des fourchettes dans les dimensions, angles et matériaux utilisés et couplées à leurs fonctionnalités pour "protéger large" sans finir par devenir une passoire.
Ensuite pour ceux qui se découragent et pensent que les inventeurs sont des personnes excentriques bricolant dans leurs garages et mourant pauvres et oubliés et des gueules d'Einstein avec les cheveux en l'air comme cette photo... Oubliez ces clichés ; les inventions sont une des bases de la modernisation des civilisations et l'acte d'invention est honorable et passionnel. Pour le cliché du "pauvre et oublié", 2 tiers des 20 premières fortunes mondiales proviennent de personnes parties de rien avec une idée... volée dans le cas de Bill Gates et Paul Allen... Certains estiment à 750.000 le nombre d'emplois non créés en France par la mauvaise protection des Brevets et innovations chez nous. La fuite des cerveaux aggrave bien entendu cette situation.
QUALITES POUR L'INVENTION :
D'abord les qualités indispensables et ensuite les qualités souhaitables. Selon les définitions internationales, une invention DOIT : (1)Etre conforme aux bonnes moeurs, (2)Ne pas être évident pour l'homme de l'art, (3)Bien sûr être nouveau, mais plus strictement encore au point que vous pouvez aller vous même derrière un micro et énoncer votre invention à un congrès ; aussitôt ayant prononcé les mots, ce n'est plus brevetable !!! Et enfin (4)être susceptible d'être industrialisée.
Il est SOUHAITABLE qu'une invention soit : (1)Une solution à un problème et/ou besoin non ou mal résolu par les produits existant (dits de l'état de l'art). Ceci bien que banal n'est pas toujours compris par des inventeurs qui admiratifs de l'aspect technique ou convivial de leurs inventions, oublient que l'ancien produit y arrivait presqu'autant ! Avant tout se demander "Quel problème mon invention veut résoudre?" et "En quoi si mieux que les produits existants?" C'est essentiel. (2)Parmi ses inventions (parce qu'un inventeur en a toujours plusieurs), démarrer avec la plus simple. Ceci veut dire dérangeant le moins de lobby, de multinationales et nécessitant l'agrément du plus petit nombre d'institutions et d'organismes nationaux et internationaux. Exemple: Toucher au pétrole et le secteur énergétique, le bâtiment, l'organisation bancaire etc... est risqué en première invention. Pour ne donner qu'un petit exemple, c'est pour ce type de raisons pour lesquelles nous avons toujours d'encombrants trousseaux de clefs au lieu d'une unique carte magnétique ou un détecteur biométrique. Que les recherches dans les énergies ne venant pas du pétrole traînent autant dans l'industrie automobile... Je dirais en première invention, contentez vous d'un "objet autonome" en évitant les systèmes.
QUALITES POUR L'INVENTEUR :
Idem pas de panique, personne ne possède l'ensemble de ces qualités mais plus et mieux on possède ou travaille à acquérir ces qualités et plus les chances de succès augmentent: Persévérence et une envie constante sans être têtu, capacité à s'entourer de toutes les compétences (=formation du cerveau collectif), garder confiance et contrôler ses peurs (et le chemin est très long...), polyvalence et maîtrise technique spécialisée du domaine concerné, être visionnaire avec réalisme et sensiblité socio-économique des marchés, capacités d'écoute et de s'adapter à différents interlocuteurs, stratège, décider rapidement et s'y tenir, certaine capacité à rédiger et si possible aussi en anglais, sensibilité aux aspects juridiques...
Edison disait souvent que la réussite d'une invention est 1% d'inspiration et 99% de transpiration. En invention, les génies à la Léonard de Vinci sont très rares, par contre on peut être bosseur. Parmi toutes les qualités citées, (1)la persévérance et (2)la capacité à s'entourer en formant une équipe solidaire et polyvalente maîtrisant les compétences requises, sont les 2 plus importantes qualités. Autre point un caractère à savoir garder un jugement propre et indépendant (comme notre Yannick par exemple) car vous rencontrerez des centaines d'interlocuteurs qui vous diront des choses et leurs contraires. Ecouter tout le monde, oui, obéir non. Par ailleurs il ne faut ni s'enthousiasmer et s'exciter par les compliments ni se décourager par les refus. A vous qui hésitez à vous lancer de vous demander (sans vous mentir à vous-même) si vous pensez pouvoir remplir le cahier des charges de l'invention et de l'inventeur. Prochaine étape : Comment déposer son Brevet ?
30 janvier 2007 dans Invention | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Beaucoup de personnes ont des idées et on me pose souvent les questions suivantes :
"Comment je fais pour savoir si mon idée n'existe pas déjà ?", "Comment savoir si mon idée a un intérêt réel et n'est pas un fantasme prétentieux ?", "C'est quoi un Brevet ?", "Comment breveter, par qui et combien ça coûte ?", "Qu'est-ce qu'on fait une fois la demande de Brevet déposée ?", "Vendre son Brevet ou accorder une licence + Royalties en % du CA ?", "Comment s'estime la valeur d'un Brevet ?", "Comment lever des fonds ?", "Documents juridiques ?", "Où réaliser les tests et les mises au point (=Prototypage) ?", "Quels industriels contacter ?", "Présérie et le packaging", "Industrialisation", "Marketing-Commercialisation-Distribution", "Quelles sont les erreurs à éviter globalement et à chaque étape ?"...
Je précise que les réponses que j'apporterai ne proviennent que de mon expérience et de mes rencontres au cours des 5 dernières années (et non 20 ou 30 années d'expériences complètes...) sur ce long et très difficile "chemin de l'invention". Peut-être un des plus difficiles chemins qui existent mais certainement un des plus nobles car utile à l'Humanité.
Les réponses mériteraient par leur longueur d'ensemble d'en faire un livre que j'écrirai sûrement un jour mais pour l'instant j'en ferai une série de notes numérotées reprenant les différents points. J'ai entendu parler d'une émission débile de type star academy qui au lieu de guider, se moquaient plutôt de l'acte noble d'inventer et caricaturait en ayant au préalable choisi des candidats destinés au ton de l'émission. Je vous dirai quel est le chemin réel. Vous verrez c'est très dur mais passionnant... ;-)
21 janvier 2007 dans Science | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Nous structurons nos pensées à l’image de cette pyramide puzzle 3D magnétique, l’invention de l’ami parti Bahram. Nous construisons, confrontons, trouvons des faces en accord ou complémentaires de nos morceaux d’idées, parcelles de doutes ou de certitudes… Seul l’ensemble permet d’atteindre le sommet de ces pyramides qu’on considère opinion, avis ou hélas LA vérité pour certains… Chaque parcelle d’idée étant nécessairement évolutive, ces puzzles sont à remodeler sans cesse. D’un autre côté notre personnalité se construisant sur "une colonne vertébrale" de ces pyramides, où placer la limite entre la "girouette" à la personnalité mollusque et le : "seul, l’imbécile qui ne change pas d’avis"… ? J’ai souvent pensé que rêver et poursuivre son rêve au prix de tout sacrifice étaient ce qu’on pouvait faire de mieux. Que l’humanité avance probablement ainsi… Dans les 12 premières années de ma vie en Iran, j’ai eu la chance de côtoyer toutes sortes de personnes atypiques… des écrivains qui avaient passé 20 années de leurs vies derrière des barreaux juste pour ne pas renier quelques lignes… de voir des films sur la vie des Avicenne, Thomas Edison, Abou Reyhané Birouni ou Zakaria Razi (l'inventeur de l'alcool) qui travaillaient des années sur la réalisation d’une idée… de connaître la vie du grand Mossadegh qui avait nationalisé le pétrole iranien... En même temps et c’est l’objet de cette note ; quelle est la juste place à laisser au doute durant l’action ? Le doute bien qu’étant un des moteurs de la réflexion, fragilise la persévérance extrême et empêche de puiser au plus profond de soi ses dernières traces de force qui sont indispensables à la réalisation des rêves. C’est étrange que la même trop grande maîtrise du doute entraîne les plus extraordinaires ascensions comme les plus lourdes chutes…
En conclusion je pense que notre meilleur allié est l’incessant remodelage de nos puzzles 3D des parcelles d’idées... L’invention de l’ami Bahram le puzzle 3D magnétique est extraordinaire à tous les égards. Bahram avait gravé sur les faces intérieures de ses puzzles des langages de non voyant et autres pistes pédagogiques pour les enfants et adultes. Un peu plus de 8 mois se sont déjà écoulés depuis son départ et il fait partie de ces génies dont l’étoile qui s’éloigne brille de plus en plus…
07 novembre 2006 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Pour des raisons professionnelles je devais impérativement trouver les adhésives médicales silicones-peau les plus performantes et ce en une journée (samedi)... Le besoin étant urgent, je ne pouvais acheter sur des catalogues de produits hospitaliers où ils vous envoient le produit 15 jours après !
Donc Google étant notre ami, ça a démarré avec comme mots clés "Colle chirurgicale" "silicone" "peau"... Et en me tapant 50 sites divers, j'ai fini par trouver des produits acceptables. Si ça vous intéresse d'ailleurs, une boutique specialisée au 56, Bld Richard Lenoir à Paris 11e arrdt a les meilleurs produits que j'ai trouvé (le "200 Medical Adhesive" (qui remplace le fameux 355 Medicale Adhesive) et le très réputé (et cher) "Telesis 5").
Pendant mes recherches sur Google, les renseignements les plus pertinents se trouvaient sur des forums de discussions des travestis qui connaissent les meilleures colles pour faire tenir des prothèses de seins en silicone pendant environ 24 heures.
J'ai été très touché par les échanges de conseils entre travestis qui montrent leurs difficultés et souffrances quotidiennes de ne pas être acceptés par la société... Notamment un passage où l'un expliquait à d'autres les précautions de discrétion à prendre en contactant des professionnels s’occupant des femmes qui suite à un cancer et amputation, ont besoin de substitution prothétique…
Paraît-il que ces femmes sont choquées de croiser des travestis dans le même local et les professionnels refusent ou programment les RDV avec les travestis en fin de journée pour minimiser les risques de rencontres… !
Je ne vois pas en quoi ce type de rencontres pourrait déranger quelqu’un…
Ces lectures m’ont un peu mieux fait comprendre les Gayprides et autres manifestations que je trouvais sympathiques mais exagérées… Demander les mêmes droits bafoués depuis des millénaires, quoi de plus légitime, mais des déguisements parfois provocateurs ou vulgaires, je ne comprenais pas pourquoi…
Je me dis maintenant que quand 364 jours par an, on est rejeté comme des pestiférés par la société, c’est normal qu’au moins 1 jour par an on ait envie de crier même à l’excès qu’on existe et qu’on a le droit d’exister…
26 juin 2006 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
"L'économie de marché et le capitalisme sont à l'économie ce que la démocratie est à la politique ; le moins mauvais système !" (Alexandre Yazdi)
"Le génie rime avec l'excès. Logique puisque le génie est un excès d'intelligence !" (Alexandre Yazdi)
"Le communisme échoue par sa méconnaissance de l'être humain et l'importance de sa motivation. Nous fournissons peu d'efforts sans motivation et nous sommes peu de choses sans nos efforts." (Alexandre Yazdi)
26 mai 2006 dans Rires | Lien permanent | Commentaires (29) | TrackBack (0)
Il s’agit d’histoires souvent sous forme de poésies avec des animaux comme protagonistes…
L’origine de ces histoires connues en France par Les Fables de Lafontaine (qui n’a pas été qu’un copieur) sont très anciennes (plusieurs milliers d’années) et localisées sur le plateau iranien. Bien que les Arabes et/ou les Indiens prétendent à la paternité de ces récits, les espèces animalières présentes dans les récits et les origines sanskrito-persanes constamment présentes, indiquent le plateau iranien comme leur origine géographique.
Ce court récit (poème à l’origine) que je vais encore massacrer avec mes mauvaises traductions, m’a été raconté par ma mère quand j’avais 4-5 ans et il fait partie de ceux qui vous marquent pour la vie.
Il me sert d’introduction à une note que je ferai demain sur mon opposition au communisme.
Un jour un renard assista à une scène surprenante ;
Le lion qui avait chassé et mangé à sa faim, se reposait à l’abri de l’ombre d’un arbre.
Alors que d’habitude le lion ne supporterait aucune présence à sa proximité, il acceptait pourtant qu’un loup handicapé et boiteux vienne manger les restes de sa chasse…
Le renard rusé se demanda "mais pourquoi je me fatigue à courir et souffrir pour chasser alors qu’il suffit de prétendre que je suis boiteux aussi et je mangerai les restes que le lion et ensuite le loup auront laissé…"
C’est ce que fit le renard les semaines suivantes et le lion pensant qu’il était boiteux et incapable de chasser, le laissa manger les restes que le loup avait laissé…
Après une certaine période, le renard a commencé à manquer d’entraînement et ne mangeant pas à sa faim, maigrit de plus en plus… Alors qu’il se sentait de plus en plus faible et épuisé couché sous l’ombre d’un arbre, une voix descendit du ciel (ciel et non de dieu)…
"Renard tu es imbécile et malhonnête ; au lieu de prendre le loup boiteux qui n’a pas de choix comme modèle, choisis plutôt l’exemple du lion courageux qui fait l’effort et laisse ensuite pour le loup en difficulté… Essaie, toi, d’être le lion de la fable…"
24 mai 2006 dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Observez comme le regard de ces hommes (entre autres Martin Luther King en arrière plan et Cassius Clay assis) a quelque chose en commun. C’était l’époque de ces hommes au regard vrai, perçant, courageux, noble, fier, digne, déterminé … Je ne suis pas du tout de caractère nostalgique et le passé ne sert que de lumière pour mieux construire le futur mais c’était pour moi l’époque des grands… il paraît qu’aujourd’hui ce sont les rappeurs qui jouent le rôle de ces grands hommes… Effectivement je n’y connais rien au RAP et des génies sont certainement en train d’y évoluer mais le peu que j’en connais véhicule des images de richesse matérielle primaire : beaucoup d’or aux cous, poignets et bagues, assis dans des limousines… et des filles en sous-vêtements autour… parfois des pistolets… en voilà un beau décor de tribune pour exprimer ses idées à ceux qu’on veut convaincre… !
Martin Luther King est le pasteur baptiste noir américain (1929-1968) qui dirigea la Southern Christian Leadership Conference, recommandant la non-violence, MAIS L’ACTION pour l’intégration des Noirs dans la société américaine. Il s’est opposé à la guerre au Viet-nam dès 1964, l’année où il a d’ailleurs obtenu le Prix Nobel de la Paix (à 35 ans !!!) … Il fut assassiné à seulement 39 ans le 4 avril 1968…
J’aime beaucoup entre autres pour entraîner mon anglais écouter des discours qu’on peut télécharger parfois même gratuitement sur audible.com que je vous recommande vivement. Ce site est d’une richesse incroyable. Il y a toutes sortes de livres lus ou les dits plus grands discours de tous les temps… De celui (lu sur texte évidemment) de Jeanne d’Arc avant d’être brûlée, au débat télévisé Kennedy-Nixon de 1960, discours de Clinton, De Gaulle, Churchil et même Hitler… ! Certains orateurs sont impressionnants, notamment Bill Clinton m’a beaucoup surpris pour un beau gosse ;-) car ses discours sont profonds, accessibles et savent notamment par leur humour capter l’attention… Mais de tous ceux que j’ai écoutés, un se dégage… C’est Martin Luther King. Ses discours ont bien entendu déjà les qualités citées mais sont en plus poétiques et mélodieux… Oui, poétiques et mélodieux… On ne peut pas n’avoir pas la chair de poule en écoutant Martin Luther King…
Pascale m’avait empêché de sortir cette note plus tôt ;-) et vu qu’elle est à Cannes pour nous rapporter les nouvelles brûlantes pour les passionnés de cinéma, j’en profite !
Petite anecdote avec Elvis Presley (oui encore… ;-) ), qui était devant sa télé apprenant la nouvelle et qui d’après son entourage a passé plusieurs jours à pleurer de la mort de Martin Luther King…
22 mai 2006 dans Grands hommes | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
A ceux qui voyagent régulièrement sur toutes les lignes aériennes du monde, n'oubliez pas ce vieux proverbe africain :
"Si tu vois la tête de la girafe par le hublot, il est temps de sortir le train atterrissage".
Merci Omar et Bernard pour la photo et bonne journée à tous !
P.S. Il y a quelques animaux que je suis incapable de regarder sans un sourire, la tête de face de la girafe, l'autruche et l'éléphant mais il y en a d'autres... trop mignons...
17 mai 2006 dans Rires | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Plutôt que de vous mettre des standards (trop) entendus, je vous mettrai plutôt des vidéos un peu rares… accompagnées éventuellement d’anecdotes. (Et en dessous de la vidéo ; la note originale)
Les 8mn 43sec de cette vidéo de « Somebody to love » (concert at the Bowl 5 juin 1982) englobent un peu toutes les facettes du meilleur de Freddie Mercury : l’improvisation du début (pour ceux qui connaissent la version studio, ils verront la différence), les capacités vocales, le contact avec le public, l’énergie, le son live plein air restituant parfaitement la richesse de la chanson (ce n’est pas Queen qui enregistrait un album avec les différents membres chacun chez lui comme le black album de Metallica…), la démesure en différentes phases de la chanson, sa longueur, le gestuel… entre autres sur le piano à la fin… Une chanson qui démarre avec une improvisation sensible où il chante avec ses tripes et qui termine avec des coups de poings sur le piano… Une bonne partie de Freddie Mercury pour ceux qui veulent aller plus loin que les éternels standards devenant un peu fatigants ; Bohemian Rhapsody, We are the champions ou We will rock you (cette dernière écrite par le musicien le plus diplômé de l’histoire du Rock, le guitariste de Queen qui utilise une pièce de 20 cents comme médiator ; Brian May avec Doctorat de physique d’Imperial College qui est premier dans les classements où notre Polytechnique arrive 19e…)
Dernière anecdote ; cette chanson « Somebody to love » est présente sur l’album « A day at races » qui suivait l’album de référence des années 70 ; « A night at the opera » où était présente Bohemian Rhapsody. Somebody to love était un peu le Bohemian Rhapsody de cet album. Ecoutez la plusieurs fois, les chansons de Queen s’apprécient progressivement mais on ne s’en lasse presque jamais…
Rappel : Freddie Mercury ou Farokh Bolsara de son vrai nom, fait partie de ces rares artistes dont la reconnaissance du talent croît malgré les années passant sur leur disparition. Le parallèle avec Elvis Presley est finalement intéressant :
Tous les 2 baignent très tôt dans plusieurs styles musicaux. Freddie Mercury passe son enfance dans les mélodies orientales de ses parents iraniens émigrés en Inde, tout en suivant des cours intensifs de piano lui valant des prix dès l’âge de 12 ans. L’adolescence à Londres ajoute à cette formation classique, l’univers (Hard) Rock où il devient notamment un grand fan d’artistes comme Jimi Hendrix…
Tous les 2 ne respectent pas les règles de séparation des différents styles musicaux. Freddie Mercury pousse jusqu’à mélanger au sein de la même chanson "Bohemian Rhapsody" l’opéra et le hard rock… !
Tous les 2 prennent des libertés avec la durée des chansons. Elvis est toujours détenteur du morceau le plus court de l’Histoire (1mn16s avec "Surrender") classé N°1 et Queen avec leur Bohemian Rhapsody à plus de 6mn…
Tous les 2 appliquent des méthodes d’enregistrement très différentes de leurs époques. Les méthodes d’enregistrements de Queen donnent les albums les plus coûteux à produire dans les années 70. Les synthétiseurs étaient interdits. L'amplification de la voix ne devait être obtenue qu'en rechantant le nombre de fois nécessaires. Par exemple Il a fallu près de 3 semaines au groupe pour enregistrer les chœurs de la partie centrale de Bohemian Rhapsody, c'est pourquoi cette dernière sera passée en playback lorsque le morceau sera joué pendant les concerts. Elvis a enregistré la chanson "Don't" allongé par terre avec toutes les lumières du studio éteintes.
Leur musique est intemporelle… Elvis vient de s'offrir début 2006 avec "Heartbreak Hotel", à 50 ans d'intervalle, la 1ère place du Hot Singles Sales aux USA !!! Freddie Mercury idem avec 25 ans d'intervalle en 2000 avec Bohemian Rhapsody...!
Les 2 utilisent leur voix comme un instrument de musique…
Tous les 2 sont des "bêtes de scène" en communion avec leur public…
L’un et l’autre victimes de leurs excès, sont partis trop tôt à 42 ans pour Elvis et 45 ans pour Freddie Mercury.
"Le génie rime avec l’excès. Logique puisque le génie est un excès d’intelligence." (A.Y.)
Queen a vendu environ 850 millions de disques dans le monde, ce qui fait de Queen le troisième plus gros vendeur de disques après Elvis Presley (1,2 milliard) et les Beatles (1 milliard). Très récemment, Bohemian Rhapsody a été élu par les Anglais dans un sondage très sérieux single du siècle et la chanson We are the Champions a été élue plus belle chanson de tous les temps dans 160 pays. Freddy Mercury et Queen ont donné 658 concerts en environ 20 ans !
26 avril 2006 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (49) | TrackBack (0)
Est le grand philosophe chinois dont les enseignements et les idées recueillis par ses disciples, ont influencé toute la civilisation de la Chine jusqu’à nos jours. Je voudrais juste relever quelques points qui me touchent plus particulièrement et finir sur quelques citations.
Il existe un effort particulier chez lui à effacer sa personne derrière les pensées. Un effort particulier à fournir l’instrument à penser plutôt qu’imposer sa pensée. Son positivisme. Son équilibre entre l’attachement aux enseignements de textes anciens et l’esprit critique et la réflexion personnelle. Son humanisme et attachement à placer l’Homme au centre de ses analyses. Son humour. Son affection particulière pour la musique. Son refus des castes. Son aversion contre l’anarchie. Le caractère intemporel et évolutif de ses réflexions… En résumé presque l’anti-idéologie, l’anti-religion, l’anti-package d’idées imposé… tout en dégageant des idées fortes et cohérentes…
Peut-être toute la différence entre les réflexions proches des champs de riz d’un Confucius avec celles au milieu du désert d’un Mahomet… La mauvaise influence de l’excès de soleil sur la boite crânienne sans doute… La plume ou le sabre dans la main suivant la proximité d’une rivière...
Petite sélection presque dans l’ordre sur evene.fr :
(Ça date d’il y a environ 2500 ans…)
Qui ne se préoccupe pas du futur se condamne aux futurs immédiats.
Oublie les injures, n’oublie jamais les bienfaits.
Une petite impatience ruine un grand projet.
La vraie faute est celle qu’on ne corrige pas.
Celui qui aime à apprendre est bien près du savoir.
Le tout est plus grand que la somme des parties.
Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.
Sans langage commun les affaires ne peuvent être conclues.
La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire.
Nous sommes frères par la nature, mais étrangers par l’éducation.
Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal.
Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions.
Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté.
Ne te crois point si important que les autres te paraissent insignifiants.
Qui ne connaît la valeur des mots ne saurait connaître les hommes.
Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu.
Qui comprend le nouveau en réchauffant l’ancien peut devenir un maître.
Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions.
Un homme sans foi : je ne sais ce qu’il faut en faire.
Rien n’est jamais sans conséquence, en conséquence, rien n’est jamais gratuit.
Sans principes communs, ce n’est pas la peine de discuter.
Un mot perd l’affaire, un homme détermine le sort d’un empire.
Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres.
Pas trop d’isolement ; pas trop de relations ; le juste milieu, voilà la sagesse.
Le sage a honte de ses défauts, mais n’a pas honte de s’en corriger.
Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette.
Lorsque vous travaillez pour les autres, faites-le avec autant d’ardeur que si c’était pour vous-même.
Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.
Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres. Ainsi beaucoup d’ennuis te seront épargnés.
Que l’on s’efforce d’être pleinement humain et il n’y aura plus de place pour le mal.
Quiconque a entendu les cris d’un animal qu’on tue ne peut plus jamais manger de sa chair.
Mieux vaut étudier que jeûner tout un jour et veiller toute une nuit pour méditer en vain.
L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments.
Quand on peut accomplir sa promesse sans manquer à la justice, il faut tenir sa parole.
On s'égare rarement en s'imposant soi-même des règles sévères.
Ne vous souciez pas d'être sans emploi ; souciez-vous plutôt d'être digne d'un emploi.
Faire le bien sans chercher de récompense ; fuir le mal sans craindre le châtiment : homme rare sous le ciel.
Négligez et vous perdrez. Cherchez et vous trouverez. Mais chercher ne conduit à trouver que si nous cherchons ce qui est en nous.
Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n'est pas forcément le pot qui est vide.
L'homme de bien se révèle dans les grandes occasions ; l'homme de peu ne s'accomplira jamais que dans les petites tâches.
Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte ; sous un mauvais gouvernement, la richesse est aussi une honte.
Quand vous plantez une graine une fois, vous obtenez une seule et unique récolte. Quand vous instruisez les gens, vous en obtenez cent.
Le sage est calme et serein. L'homme de peu est toujours accablé de soucis.
Quand l'oiseau est prés de mourir, son chant devient triste ; quand l'homme est prés de mourir, ses paroles portent l'empreinte de la vertu.
ET UNE MENTION PARTICULIERE POUR :
Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux.
La conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal.
Je ne veux ni ne rejette rien absolument, mais je consulte toujours les circonstances.
Agissez envers les autres comme vous aimeriez qu’ils agissent envers vous.
J’entends et j’oublie, je vois et je me souviens, je fais et je comprends.
Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué ; cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable.
L'homme de bien est droit et juste, mais non raide et inflexible ; il sait se plier mais pas se courber.
La vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.
Notre plus grande gloire n’est point de tomber, mais de savoir nous relever chaque fois que nous tombons.
Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
Rappelle-toi que ton fils n’est pas ton fils, mais le fils de son temps.
15 avril 2006 dans Grands hommes | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Les "Dis-moi qui est ton ami et je te dirai qui tu es" ne me plaisant pas trop, j’ai traduit (lamentablement comme d’habitude) le poème suivant :
Un jour dans un hammam, la main d’un être cher, m’a tendu un morceau de boue parfumée ;
J’ai demandé à la boue : "Es-tu de l’essence d’arômes ou de la senteur ? Car ton odeur sensuelle et enivrante me transporte…"
La boue m’a répondu : "Je n’étais que de la terre sans aucune valeur. Cependant, j’ai côtoyé une rose pendant un certain temps… l’influence sage de l’amie rose voisine a agi en moi… sinon je ne suis que de la boue, de la plus simple terre…"
01 avril 2006 | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Vous trouvez le texte (presque) tel que je l'ai reçu il y a quelques temps par Omar, mon excellent prothésiste du laboratoire Bernard Rodrigue (à qui je passe un grand bonjour). Cette image a commencé à circuler en novembre. Ça aurait du être "l'image de l'année", ou peut-être "image de la décennie". En fait, à moins que vous ayez obtenu une copie du document qui l'a éditée aux USA, vous ne l'auriez probablement jamais vue.
L'image est celle d'un "bébé" de 21 semaines appelé Samuel Alexandre Armas (et oui même prénom que moi en plus ;-) ), qui est opéré par le chirurgien Joseph Bruner. Le bébé a été diagnostiqué avec une spina bifida (une imperfection de la colonne vertébrale) et n'aurait pas pu survivre si on l'enlevait de l'utérus de sa mère. La mère du petit Samuel, Julie Armas, est infirmière en obstétrique à Atlanta. Elle connaissait le procédé chirurgical remarquable du Dr. Bruner. Pratiquant au centre médical d'université de Vanderbilt à Nashville, il effectue ces opérations spéciales tandis que le bébé est toujours dans l'utérus. Pendant le procédé, le docteur enlève l'utérus et fait une petite incision pour opérer le bébé.
Pendant que le Dr. Bruner accomplissait l'opération sur Samuel, le petit a sorti sa minuscule main, mais entièrement développée, par l'incision et a fermement saisi le doigt du chirurgien. Quand son doigt a été saisi par cette toute petite main, le Dr. Bruner a décrit cela comme étant le moment le plus émotif de sa vie, et pendant un instant il a juste été totalement immobile. La photo capture cet évènement étonnant avec une clarté parfaite. Les journalistes ont intitulé l'image "main de l'espoir". Le texte expliquant l'image commence par "la main minuscule du foetus de 21 semaines de Samuel Alexandre Armas émerge de l'utérus de la mère pour saisir le doigt de Dr. Joseph Bruner comme pour remercier le docteur du cadeau de la vie qu'il lui faisait". Samuel est né en parfaite santé, l'opération ayant réussi à 100%.
Je voulais juste rappeler une chose si simple et souvent oubliée par l’Homme ; même là où elle ne saute pas aux yeux, la vie existe et il faut la respecter. De l’arbre à la fourmi et à la baleine, il faut respecter la vie et ne pas la prendre à la légère. Je ne suis pas végétarien (comme ma copine ;-) ) et je suis même totalement pour les expériences sur les embryons humains (hélas interdites en France), mais contre les avortements tardifs (ou réalisés sans respect), les couples non organisés dans leurs moyens de contraception en se disant "pas grave, j'avorte ! ...", et/ou celles qui s’intoxiquent à la cigarette et/ou à l’alcool pendant leur grossesse. Idem bien entendu pour les Messieurs qui font subir le tabagisme passif à leurs compagnes enceintes...
29 mars 2006 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (33) | TrackBack (0)
Non, ce n’est pas un épi de maïs mais figurez vous que c’est sans doute la toute première Déclaration des Droits de l’Homme, datant de 539 avant J.C. (il y a 2544 ans !). Selon cette charte, découverte au 19e siècle en Mésopotamie, gravée sur un prisme d’argile et conservée aujourd’hui au British Museum (connue sous le nom du "Cylindre de Cyrus"), le texte cunéiforme stipule que les peuples sous l’empire des Achéménides (le plus vaste empire de l'antiquité), jouissaient d’une liberté totale de croyance, de langue et de coutumes : "J’ai accordé à tous les hommes la liberté d’adorer leurs propres dieux et ordonné que personne n’ait le droit de les maltraiter pour cela. J’ai ordonné qu’aucune maison ou propriété ne soit détruite. J’ai garanti la paix, la tranquillité à tous les hommes. J’ai reconnu le droit de chacun à vivre en paix dans le pays de son choix…"
En 1971, l’ONU a traduit cette charte en toutes ses langues officielles. Le cylindre décrète les thèmes normaux des règles achéménides : tolérance religieuse, abolition d’esclavage, liberté du choix de profession et du lieu de résidence.
La tolérance religieuse des Achéménides était au point que les historiens ne peuvent toujours pas déterminer leur religion ! Autre particularité pour l’époque ; toutes les constructions gigantesques des Achéménides (Persépolis, Ecbatane, Passargade…) ont été réalisées par des ouvriers salariés et non des esclaves comme pour les pyramides d’Egypte par exemple…
P.S. Dès que mes notes archéologiques-historiques commencent à vous fatiguer sérieusement, faites le moi savoir ;-)
Pour ceux qui veulent en savoir plus, taper "cylindre de cyrus" et "droits de l’homme" dans Google.
23 mars 2006 dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi au moins 4 nouvelles sur 5 données par les médias sont mauvaises ? C’est une évidence que nous vivons dans un monde où se produisent de bons et de mauvais évènements… Alors pourquoi cette disproportion ? On entend les licenciements mais rarement les branches du futur qui embauchent… Les délocalisations en Europe de l’Est mais rarement les emplois créés ici (3 fois plus nombreux) suite aux exportations dans ces mêmes pays de l’Est… Les accusations et rarement les aquittements… etc...
Les 3000 licenciements de chez Moulinex sont suivis par les 2 kayakistes noyés dans je ne sais plus quelle rivière, suivis par l’avion d’Indian Airlines écrasé, suivi par l’attentat qui a fait 60 morts à Bagdad, suivi par les casseurs qui se sont joints aux manifestants contre le CPE, suivi par l’incendie qui a ravagé un bâtiment dans le 18e arrondissement à Paris, suivi par la Turquie et l’Italie de plus en plus touchés par la grippe aviaire, suivi par la filière des éleveurs de poules mise en difficulté (justement par la psychose artificielle et débile que les médias ont eux-même créée) à qui l’aide gouvernementale arrive insuffisamment et tardivement et la Commission de Bruxelles qui n’a pas encore versé 1 centime, et pour rester dans le même sujet "hier les ministres des affaires étrangères des 25 ou des 28 n’ont pas pu se mettre d’accord sur bla bla bla"… par contre je n’entends jamais quand ils ont pu se mettre d’accord… ! Ce qui arrive certainement souvent… D’ailleurs je n’entends que les désaccords ou blocages au niveau européen, jamais les bienfaits bien supérieurs… Et après ils s’étonnent qu’une population informée de cette façon vote "Non" au référendum pour la Constitution européenne avec ses conséquences catastrophiques… Aaaah, les gros malins menteurs qui parlaient du "plan B", on ne les entend plus… Ils préféraient le traité de Nice sans doute...
Faites le test. En regardant un journal télévisé, classez dans votre esprit chaque nouvelle en "bonne nouvelle" ou "mauvaise nouvelle" et comptez à la fin du journal.
Est-ce voulu ? Quel est le but recherché ? A priori l’explication est simple. Tous les tests en psychologie montrent que l’esprit humain est plus sensible et est davantage marqué par une mauvaise nouvelle… C’est donc juste pour mieux nous scotcher devant l’écran et s’assurer de l’audimat… ?
Mais les médias n’ont-ils pas d’autres rôles que de s’assurer d’être suivis indépendamment de leurs qualités ? Participer à créer la morosité ambiante et au final se retrouver avec la majorité de la population découragée et pessimiste (pour ne pas dire à moitié dépressive) serait l’intérêt de notre pays ? Comme les économistes le disent souvent, une part importante des activités économiques et de la croissance dépend de la "Confiance". Que devient cette fameuse confiance d’une population bombardée par une majorité de mauvaises nouvelles… ?
Qu’il n’y ait pas de mal entendu ; je ne suis pas pour cacher les mauvaises nouvelles, mais juste pour équilibrer les proportions comme dans la vraie vie. Les journaux télévisés n’ont pas à faire du spectacle. Nous informer… ça serait déjà très bien, non ? Autrement qu'avec leur "Actualités du moment", c'est à dire les 4-5 nouvelles qu'on nous fait suivre en feuilleton sur la semaine... Pitoyable!
(Pour "nous rajeunir", j'ai mis une photo de PPDA plus jeune ;-) mais quand-même après la période où ses cheveux ont soudainement repoussé ;-) )
22 mars 2006 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (16) | TrackBack (0)
Je suis heureux d’être tombé par chance sur ces quelques vers extraordinaires. Ils sont inscrits à l’entrée du bâtiment des Nations Unies à New York. Je vous prie de les lire avec attention…
" All Adam’s race are members of one frame,
Since all, at first, from the same essence came.
When by hard fortune one limb is oppressed,
The other members lose their wanted rest.
If you feel not for others’ misery,
A son of Adam is no name for thee. "
C'est le contraire de l'individualisme, imagé par la sensibilité poétique où l'humanité ne constitue qu'un seul corps "car provenant du même bijou très rare" (le mot original traduit en "essence" en anglais). L'idée balaie forcément d'un coup toutes sortes de racismes aussi... Comprendre que la main gauche doit se soucier de ce qui arriverait au pied droit, devient accessible au lecteur le plus égoïste et c'est la prouesse du poète en quelques vers ;-) La version originale est bien plus belle, mais ma traduction en Français serait minable, alors je m'abstiens... ;-)
21 mars 2006 dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
Des multiples formats de carte mémoire d’il y a 4-5 ans, finalement 3 ont surclassé les autres :
La Secure Digital (SD), la Compact Flash (pour leur prix) et les Memory Stick par l’obstination pour ne pas dire plus du polyvalent Sony…
Les capacités des cartes SD atteignant aujourd’hui 4Go avec des vitesses de lecture et d’écriture respectables, dans l’ordre de 20 et 17 MB/sec pour Transcend, et leur volume réduit, la carte SD remplace je trouve la classique "clé USB" puisqu’elle est de plus en plus commune aux PDA, laptop, lecteurs MP3, APN et certains camescopes numériques… De plus le volume de l’ensemble "lecteur+carte SD" est semblable aux clés USB et fait l’affaire en cas d’absence de lecteur de carte SD sur un ordinateur. Il y a des signes qui ne trompent pas ; le tout dernier ultraportable Sony TX2XP est équipé du lecteur de carte SD. On voit même apparaître des chaînes Hi-Fi et des lecteurs DVD de salon intégrant des lecteurs de carte SD…
21 mars 2006 dans Hi-Tech | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
On entend souvent en réaction à des dires ; "oui, mais est-ce que tu es heureux(se) ? Ce qui compte, c’est d’être heureux…"
De cette recherche du "Bonheur" s’ensuit souvent une recherche de "plaisirs" censés procurer ce "Bonheur"… Ce qui à son tour se traduit par la recherche de l’argent et du sexe comme plaisir intense pour le 2e, et l’intermédiaire universel de s’offrir des plaisirs pour le 1er…
Cette banalité n’a pas échappé aux publicitaires et autres émissions de télévision…
Cette vision est à mon avis bien réductrice de nos possibilités.
Je ne suis pas sûr que le plus important soit le bonheur, et la recherche de plaisirs n’est qu’une partie de la vie. J’aime croire aux valeurs (relatives et évolutives) de bien et de mal. Faire des choses désagréables et sans "valeur ajoutée" parce que "c’est bien"…
Je prendrai un cas extrême ; quand Nelson Mandela passait plus d’un quart de siècle en prison, il s’était privé de "plaisirs" et du "Bonheur"… Certains diraient "son bonheur était ainsi" mais ça serait ridicule. En y rentrant, il ne savait même pas s’il ressortirait vivant. Il le faisait juste parce que ses principes lui disaient d’avoir le courage de sacrifier sa vie pour des valeurs…
Pour prendre un autre exemple j’aime bien le tout dernier paragraphe de l’autobiographie de Thomas Edison écrit en 1930, un an avant son décès : "En général, les hommes de notre époque sont incapables d’être complètement heureux parce que, quelle que soit leur fortune, ils désirent toujours davantage. Je veux parler de biens matériels, d’argent et aussi de ce qu’on appelle le luxe. Pendant un grand nombre d’années, j’étais tourmenté chaque mois en pensant aux salaires que j’avais à payer ; et je ne savais pas toujours comment réunir les fonds nécessaires. Mes ennuis provenaient de ce que j’ai toujours eu trop d’ambition et que je me suis souvent attaqué à des projets trop considérables pour mes possibilités financières. Si j’avais été moins ambitieux, et si je n’avais pas entrepris tant de choses, ma vie aurait été probablement plus heureuse, mais aussi moins utile."
Je dois avouer que cette dernière phrase m’a bien secoué pendant plusieurs minutes. Ce parallèle entre ces éléments qu’il rend volontairement antagonistes.
Le bonheur est un état d’esprit. Bien sûr qu’il dépend aussi de notre situation mais dans une part minoritaire. La meilleure preuve est que des personnes presque affamées dans des villages africains sont souriantes et semblent bien plus heureuses que ceux qui prennent des antidépresseurs dans nos châteaux… A partir de ce constat j’avais cherché début 2004 des lectures sur le thème du bonheur… Pourquoi pas… ?
Un livre écrit par Adam J. Jackson avec comme titre "Les 10 secrets du bonheur" est à mon avis celui qui synthétise le mieux les idées lues à droite à gauche. Ne vous moquez pas de ma note et des 10 points que je cite plus bas très rapidement. Ça peut paraître niais, naïf, simpliste et tout ce que vous voulez mais c’est croyez moi efficace à l’application ;-)
Si ça vous paraît tellement résumé que c’est incompréhensible, ce que je comprends, trouvez le livre…
1er point : Supprimer immédiatement toutes pensées négatives et se concentrer sur la joie de ses objectifs atteints. Essayer de toujours positiver quelque soit la situation. Se demander toujours qu’y a-t-il de formidable dans la situation ? Comment l’améliorer en se divertissant ? Essayer de joindre le plaisir à son travail.
2e point : Garder un début de sourire (même mécanique) sur les lèvres. Il est presque impossible de se sentir mal quand on sourit. Se tenir droit comme si une corde tirait la tête vers le haut. Une bonne posture (détendue quand-même ;-) ) a le même effet.
3e point : Vivre dans l’instant sans penser au passé. Se dire que le meilleur endroit est ici et le meilleur moment maintenant.
4e point : Avoir une bonne image de soi-même par la visualisation. Se faire tout un cinéma mental en se projetant le film de son succès futur, jusqu’à l’habiter, le sentir… Imaginer que l’on a dores et déjà accompli ses objectifs les rend plus réels et plus facilement réalisables. Ça induit un sentiment de confiance et la sérénité qui en découle.
5e point : Se chercher et fixer des objectifs à court, moyen et long terme. Quelqu’ils soient… Les objectifs donnent de l’enthousiasme, du bien-être et de l’énergie. Les relire plusieurs fois par jour est conseillé partout… pour s’en imprégner l’esprit par la répétition.
6e point : L’humour… Prendre du recul et trouver un aspect amusant dans chaque situation.
7e point : Pardonner. Ça élimine la colère négative et le stress de la rancune. Se pardonner à soi-même et aux autres.
8e point : Etre généreux. Tout le monde a déjà ressenti et connaît le sentiment agréable de donner. La joie de celui qui reçoit est également contagieuse…
9e point : Les relations. Ne pas hésiter à dire à ses proches combien on les aime. Se comporter avec eux "comme si c’était la dernière fois qu’on les voyait" pour n’avoir pas de regrets…
10e point : Avoir Confiance (si nécessaire se la créer par l’auto-suggestion ; voir 4e point). Ne pas douter. Se dire cette vérité que c’est lorsque la situation semble désespérée que des résultats formidables arrivent…
Ne vous moquez pas ; je vous entends vous foutre de ma note d’ici… ;-)
17 mars 2006 dans Petite réflexion | Lien permanent | Commentaires (15) | TrackBack (0)
Freddie Mercury ou Farokh Bolsara de son vrai nom, fait partie de ces rares artistes dont la reconnaissance du talent croît malgré les années passant sur leur disparition. Le parallèle avec Elvis Presley est finalement intéressant :
Tous les 2 baignent très tôt dans plusieurs styles musicaux. Freddie Mercury passe son enfance dans les mélodies orientales de ses parents iraniens émigrés en Inde, tout en suivant des cours intensifs de piano lui valant des prix dès l’âge de 12 ans. L’adolescence à Londres ajoute à cette formation classique, l’univers (Hard) Rock où il devient notamment un grand fan d’artistes comme Jimi Hendrix…
Tous les 2 ne respectent pas les règles de séparation des différents styles musicaux. Freddie Mercury pousse jusqu’à mélanger au sein de la même chanson "Bohemian Rhapsody" l’opéra et le hard rock… !
Tous les 2 prennent des libertés avec la durée des chansons. Elvis est toujours détenteur du morceau le plus court de l’Histoire (1mn16s avec "Surrender") classé N°1 et Queen avec leur Bohemian Rhapsody à plus de 6mn…
Tous les 2 appliquent des méthodes d’enregistrement très différentes de leurs époques. Les méthodes d’enregistrements de Queen donnent les albums les plus coûteux à produire dans les années 70. Les synthétiseurs étaient interdits. L'amplification de la voix ne devait être obtenue qu'en rechantant le nombre de fois nécessaires. Par exemple Il a fallu près de 3 semaines au groupe pour enregistrer les chœurs de la partie centrale de Bohemian Rhapsody, c'est pourquoi cette dernière sera passée en playback lorsque le morceau sera joué pendant les concerts. Elvis a enregistré la chanson "Don't" allongé par terre avec toutes les lumières du studio éteintes.
Leur musique est intemporelle… Elvis vient de s'offrir début 2006 avec "Heartbreak Hotel", à 50 ans d'intervalle, la 1ère place du Hot Singles Sales aux USA !!! Freddie Mercury idem avec 25 ans d'intervalle en 2000 avec Bohemian Rhapsody...!
Les 2 utilisent leur voix comme un instrument de musique…
Tous les 2 sont des "bêtes de scène" en communion avec leur public…
L’un et l’autre victimes de leurs excès, sont partis trop tôt à 42 ans pour Elvis et 45 ans pour Freddie Mercury.
"Le génie rime avec l’excès. Logique puisque le génie est un excès d’intelligence." (A.Y.)
Queen a vendu environ 850 millions de disques dans le monde, ce qui fait de Queen le troisième plus gros vendeur de disques après Elvis Presley (1,2 milliard) et les Beatles (1 milliard). Très récemment, Bohemian Rhapsody a été élu par les Anglais dans un sondage très sérieux single du siècle et la chanson We are the Champions a été élue plus belle chanson de tous les temps dans 160 pays. Freddy Mercury et Queen ont donné 658 concerts en environ 20 ans !
13 mars 2006 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Cette note que j’avais écrite sur un autre blog avait été favorablement accueillie avant d’y être fermée en commentaires. Elle reprend les réponses aux 6 questions les plus fréquemment posées par mes patients tous les jours.
Je précise en introduction que je n’ai jamais reçu un centime d’aucun fabricant et je n’accepte même pas de recevoir les "délégués médicaux"…
QUEL EST LE MEILLEUR DENTIFRICE ? Le meilleur dentifrice est celui qui contient le meilleur fluor et le meilleur antiseptique. C’est pourquoi ELGYDIUM (ancien ELGYFLUOR) en version gel vert et ELMEX sont les meilleurs. Cela ne veut pas dire que les autres sont nuls et ces 2 là extraordinaires. Ils sont juste un peu meilleurs que les autres. En pharmacie. Eviter dans tous les cas tous les dentifrices qui parlent de blancheur etc… comme Denivit, Signal blancheur, Blanx, émail diamant, etc… Ils sont abrasifs et enlèvent de l’émail qui ne se renouvelle pas.
FAUT-IL UTILISER DU FIL DENTAIRE ? Oui, il faut utiliser le fil dentaire. Une fois par jour ; après le brossage du soir. C’est le seul moyen de nettoyer les surfaces interdentaires (entre les dents). Pour les patients un peu plus âgés, le fil peut devenir insuffisant et l’espace interdentaire trop important pour pouvoir être nettoyé seulement avec un fil. Dans ce cas, les petites brossettes interdentaires sont indispensables. Il y a différents diamètres. A essayer pour voir la taille qui vous convient. La meilleure marque pour la résistance à l’usure semble être GUM.
QUEL EST LE MEILLEUR BAIN DE BOUCHE ? Le meilleur bain de bouche est Eludril (et non Hextril très fort en pub) mais un bain de bouche n’est pas un produit à utiliser tous les jours. Ça serait comme si on se lavait sous la douche avec de l’alcool. Trop agressif et déstabiliserait la flore buccale qui nous protège des bactéries opportunistes externes.
LA BROSSE A DENTS ELECTRIQUE EST-ELLE MEILLEURE ? La brosse à dents électrique n’est pas meilleure que la manuelle. L’électrique est utile pour les personnes âgées et/ou les personnes souffrant d’un handicap physique les empêchant de pouvoir bouger le bras ou le poignet… Maintenant, si des personnes sont encouragées par l’aspect électrique de leur brosse pour se brosser plus souvent, ou sentent une efficacité supérieure avec, pourquoi pas.
COMBIEN DE TEMPS LE BROSSAGE DOIT DURER ? Ce n’est pas le nombre de minutes qui compte quand on se brosse les dents, mais d’aller partout (les différentes faces des dents et de la 1ère à la dernière). Comme tout nettoyage, mouiller, faire mousser et rincer. Pourtant d’après ce que je vois tous les jours ça a l’air compliqué ;-) Quand on le fait correctement, ça dure entre 3 et 5 min.
QUELLE DURETE DE BROSSE A DENTS ? Utiliser une brosse à dents moyenne, ou souple pour les dents sensibles mais jamais dure. Ça ne devrait même pas être fabriquée (sauf peut-être pour nettoyer les chaussures ;-) ).
Si vous désirez des précisions ou avez d’autres questions auxquelles je n’ai pas pensé, n’hésitez pas.
12 mars 2006 dans Science | Lien permanent | Commentaires (60) | TrackBack (0)
A mon humble avis de non professionnel, principalement leurs tailles définiront ces 2 futures familles d’appareils auxquelles les autres devront se joindre. Le téléphone doit pouvoir être tenu à une main sans se fatiguer et est souvent destiné aux poches de pantalon, et sans exigence de réel surf, se situera aux environs des 10x5x2cm.
Le "PDAUltraMobilePC" (que j'appelle ainsi car réunira à terme les idées et le meilleur des 2) étant un outil de surf-multimédia et de travail basique avec l’écran "le plus grand possible" (4 à 7 pouces) tout en rentrant dans les poches de veste ou du moins facilement dans les serviettes, tentera de ne pas dépasser les environs des 14x7x2cm…
J’imagine que le téléphone portable étant le compagnon incontournable, ceux qui pourraient s’y joindre comme le lecteur MP3, APN et vidéo d’appoint, radio, enregistreur vocal, etc… et ne le feraient pas dans cette année 2006, seront progressivement marginalisés et disparaîtront en 2007… Ce qui ne veut pas dire que des appareils "mono fonction" n'existeront plus puisqu'un appareil excellent dans une fonction est médiocre dans les autres, mais s'adresseront à une minorité exigente et/ou professionnelle.
La période d’échéance de cette évolution dépendra de la vitesse de miniaturisation de qualité et de l’augmentation de l’autonomie des batteries qui en sont encore les freins.
A quand la téléphonie sur le Nano tout en conservant son design épuré et "objet de désir"… ? Sinon gare aux retournements de situation du marché des lecteurs MP3 avec les "téléphones" SonyEricsson W810i-W950i, Nokia N91 et Samsung i310 en guet-apens pour croquer Apple et son iPod…
Le PDA-UltraMobilePC, par l’obligation d’une taille d’écran permettant un surf sans scroll systématique pénible à la longue, ne peut rejoindre le téléphone. Les futurs écrans flexibles changeront évidemment cette donne… Le chemin des améliorations du UltraMobilePC est encore long pour pouvoir digérer le PDA puisque même les 3 questions de l’allumage instantané, l’autonomie et le poids ne sont pas encore réglées…
De retour de mes rêves de tentatives d’anticipation, j’attends impatiemment la sortie des premiers appareils Origami : Le Samsung Q1, l’ASUS R2H et le Founder. J’ai un petit faible pour l’ASUS R2H notamment pour la webcam intégrée (l'UltraMobilePC sur la photo).
Le principal intérêt de l'Origami étant son écran tactile (passif), à titre comparatif, sa densité en pixels est d'environ 33% inférieure au Nokia 770 internet tablet, 20% inférieure au Libretto, 16% inférieure au HTC Universal (Qtek 9000...), 10% inférieure aux Sony série U (50/71) et l'OQO... mais 24% supérieure aux Sony série TX (comme l'actuel TX2XP...), 27% supérieure au Flybook de Dialogue et P1510D de Fujitsu-Siemens et 52% supérieure aux Sony série S comme le tout récent Sony SZ1...!
Cette densité de pixels n'informe que sur la quantité pouvant être visualisée à la fois sur l'écran, la qualité (médiocre d'après infosyncworld) est une autre histoire...
Vous trouvez les photos :
11 mars 2006 dans Hi-Tech | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Le plus grand concentré de talents de l'Histoire du showbusiness est unique et à part. Qu'est-ce qui rend le premier vendeur de disques de tous les temps si particulier? Ses origines et inspirations musicales par son adolescence passée à Memphis, une capitale musicale où tous les styles musicaux noirs et blancs se cotoyaient sans vraiment se mélanger? Sa mère Gladys qui adorait à la fois les quators blancs, le gospel noir, le rythm&blues et dont la chanson préférée dans le répertoire de son fils était une de ses rock les plus rapides "Baby, let's play house"? Sa liberté créative dans ses goûts musicaux, vestimentaires et comportementaux lui ayant permis d'inventer le rock le 5 juillet 1954? Sa voix s'étendant sur 4 octaves sur la fin de sa vie? Son sourire contagieux? Sa jambe gauche tremblante et son incapacité à rester immobile en interprétant un morceau rythmé? Son charisme sur scène au point d'en faire le seul artiste à avoir été forcé en 1957 à interrompre ses concerts par l'hystérie incontrôlable des spectateurs? Ses 1200 concerts donnés entre 1970 et 1977? Sa chute et fin tragique?
C'est probablement l'ensemble de ces éléments individuellement extraordinaires réunis chez Elvis Presley qui le rendent unique et à part...
06 mars 2006 dans Musique | Lien permanent | Commentaires (29) | TrackBack (0)
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